Faire une pause professionnelle pour se lancer dans un tour du monde ou suivre une formation est très apprécié.
La planification de la prévoyance constitue un point important à ne pas négliger.

Vous envisagez de prendre un congé sabbatique? Vous souhaitez peut-être simplement sortir de la routine quotidienne et partir à l’étranger pour une période prolongée, pour voyager, poursuivre des projets personnels ou suivre une formation. Une perspective captivante que de nombreuses personnes envisagent et commencent à planifier, surtout depuis la pandémie. Mais avant de quitter votre travail ou de prendre un congé non payé, vous ne devez pas penser uniquement au budget de votre projet, mais réfléchir aussi attentivement à votre prévoyance financière. Cela vous permettra de vous assurer que vous pourrez maintenir un niveau de vie suffisant à l’âge de la retraite sans craindre d’être soudain confronté/e à des surprises désagréables. Les conséquences sur la prévoyance peuvent varier en fonction de la durée du congé sabbatique.

Planification simple de la prévoyance en cas de congé sabbatique de courte durée

Les congés sabbatiques jusqu’à trois mois sont en général couverts par l’AVS, comme le prévoit la loi. Cela signifie que vous êtes couvert/e pendant cette période contre des risques tels que l’invalidité et le décès suite à une maladie ou un accident. Votre prévoyance professionnelle, le 2^e pilier, reste également inchangée si vous restez employé/e chez votre employeur. Avant votre congé sabbatique, vérifiez toutefois la durée de validité de votre assurance d’indemnités journalières en cas de maladie et de votre assurance-accidents. Pour garantir une prolongation de votre couverture accidents, vous pouvez en général conclure une assurance par convention à des conditions avantageuses par le biais de votre employeur ou vous assurer auprès de votre caisse-maladie. En outre, vous devriez déterminer si le paiement des cotisations à la caisse de pension sera poursuivi pendant votre congé sabbatique. Cela peut avoir un effet positif à long terme sur votre situation financière.

Ouvrir un compte de libre passage après une démission

Si vous démissionnez, vous restez en général assuré/e pendant un mois auprès de la caisse de pension de votre ancien employeur pour les risques de décès et d’invalidité, conformément à la durée d’assurance minimale. La durée des prestations de prévoyance dépend de votre caisse de pension. Dans le meilleur des cas, votre caisse de pension peut maintenir les prestations pendant 24 mois au maximum durant votre congé sabbatique. Dans certains cas, vous pouvez continuer à vous assurer auprès de votre caisse de pension sur une base volontaire après la résiliation de votre contrat de travail. Cela implique que vous assumiez la totalité des cotisations, sans l’aide de votre employeur. Les conditions et options précises varient d’une caisse de pension à l’autre. Mais vous pouvez aussi continuer à vous assurer à titre volontaire auprès de la Fondation institution supplétive. Toutefois,après avoir démissionné, vous ouvrirez en général un compte de libre passage pendant votre congé sabbatique ou jusqu’à la conclusion d’un nouveau contrat de travail. Votre capital de caisse de pension épargné à cette date sera alors transféré sur ce compte.